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En 2007, nous fêterons les 40 ans de la Musique Funk.
Afin de célébrer dignement cet événement, Radio Nova, MuziQ, Funk U, Fonkadelica, Funkysize et Wegofunk sont heureux de s'associer afin de présenter :
1967 - 2007 : 40 Ans de Funk
L'Agenda Officiel de la musique Funk en 2007
Tout au long de l'année, dans le cadre des 40 Ans de la Musique Funk et de 2007, Année de la Musique Funk, un collège de spécialistes sélectionnera les événements (concerts, soirées, expos, etc.) en relation directe avec cet anniversaire. Ces événements, une fois sélectionnés seront ajoutés à l'Agenda Officiel puis intégrés au processus de promotion autour des 40 Ans de la Musique Funk.
Quel intérêt pour votre événement de se trouver dans l'Agenda Officiel?
L'objectif est de faire prendre à la musique Funk une ampleur qu'elle n'a jamais eue, de communiquer au-delà des médias spécialisés et de faire de cet anniversaire une fête grandiose.
Votre événement dans l'Agenda Officiel, c'est l'assurance d'une promotion extraordinaire , via le website qui sera dédié aux 40 Ans de la Musique Funk, les médias participants et les mass médias.
Comment nous proposer un événement ?
Envoyez-nous le ou les événements que vous organisez, par mail à l'adresse 40ansdefunk@gmail.com , au moins 2 mois à l'avance. Nous vous tiendrons informés à réception de votre mail.
Quels sont les critères de sélection (labellisation) ?
Un événement labellisé aura pour vocation d'être en relation directe avec l'anniversaire des 40 ans de Funk et de répondre aux attentes de plaisir et de qualité du public.
Ne seront nominés que des événements présentant des artistes ayant contribué à l'essor de la scène funk entre 1967 et 1985, ou présentant des artistes contribuant activement à perpétuer la mémoire de cette musique, ou des événements ayant pour but de contribuer à la mémoire de cette musique.
Quelles sont nos sollicitudes?
Toutes nos actions sont bénévoles ! Aucune contribution monétaire n'est sollicitée.
Cependant, cet événement culturel de l'année 2007 trouvera son amplitude maximum si chacun des acteurs communique autour de cette musique. Plus l'effort sera intense, plus le public sera sensible à l'anniversaire et par là même aux événements qui y ont trait. Nous vous demandons donc de bien vouloir communiquer sur cet événement, en échange de notre communication sur le vôtre.
Vous trouverez ci-joint les détails de l'événement.
Amicalement,
L'Equipe de 1967-2007 : 40 Ans de Musique Funk.
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1967 - 2007 : 40 Ans de Funk
2007 : Année de la Musique Funk
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KWAK'S HEAVY ROTATION OCTOBRE 2006
+/ QUANTIC SOUL ORC. & SPANKY WILSON : I'M THANKFUL (TRU THOUGHTS). LP
+/ PAUL MURPHY : THE TRIP (AFRO ART). 2LP
+/ AFRODISIAC SOUNDSYSTEM feat. RAASHAN AHMAD : REVOLUTION (KAJMERE). 12 '
+/ THE ASSEMBLY LINE PRESENTS : DRUMATIZERS (ASSEMBLY LINE). 7''
+/ MOS DEF : UNDENIABLE B/W THERE IS A WAY (GOODTREE MEDIA/GEFFEN).12''
+/ SOIL & PIMP SESSIONS : PIMPMASTER EP (BROWNSWOOD REC).12''
+/ PEEPING TOM Feat. DAN THE AUTOMATOR & RAHZEL : MOJO B/W PRESCHOOL (IPECAC REC). 7''
+/ QUANTIC : AN ANNOUCEMENT TO ANSWER (TRU THOUGHTS). 2LP
+/ V/A : THE KINGS OF DIGGING (BBE) 2CD
+/ V/A : SHAPES COMPILATION
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www.alterpresse.org
Lutte contre l´insécurité en Haiti : Une approche yo-yo assortie d´objectifs inavoués
Quand l´insécurité devient politiquement capitalisable, ceux qui ont
les rênes du pouvoir risquent de l´ imposer à la société comme un mal
nécessaire ...
mardi 7 novembre 2006
Débat
Soumis à AlterPresse le 5 novembre 2006
Le déficit d´accès aux facteurs de
développement humain (comme l´éducation) et la férocité du jeu
d´intérêts entre les classes dominantes sont tels que les peuples des
pays appauvris n´ont pas toujours les dirigeants qu´ils méritent. En
fait, ces peuples savent pertinemment ce qu´ils veulent, mais l´ardeur
de leur souffrance additionnée à l´urgence de leurs incommensurables
besoins les fragilisent et les transforment en une proie facile pour
les politiciens démagogues. Dans cet ordre d´idées, cela ne sert à rien
de faire l´éloge de la démocratie, si l´on ne fait rien pour permettre
aux gens d´effectuer leur choix dans des conditions optimales, car
choisir est un acte délibéré effectué par un être conscient et apte à
se placer à une position surplombant les murailles ou les limites que
lui imposent ses besoins immédiats. L´extrême dénuement matériel et
toutes les souffrances y relatives sont bien souvent les principaux
catalyseurs qui poussent les masses souffrantes à s´envoler en amour
idyllique avec des politiciens peu « catholiques » dont les idéologies
et les discours sont de vrais venins pour la stabilité et le progrès
socio-économique. Bref, disons-le sans passer par la tangente, la
misère est foncièrement démocraticide...A cet égard, l´expérience haïtienne est
typique. Au cours des deux dernières décennies on a pu constater que
les hommes politiques haïtiens (les plus influents, surtout !) se sont
employés à démolir toutes les institutions étatiques pour donner à « la
rue » une force exécutoire sans limite. Ils ont habilement instauré une
espèce d´odocratie qui leur permet de régner en maître et seigneur ; au
nom du peuple. Ils ferment l´accès à la démocratie et font semblant de
la chercher comme une aiguille dans une botte de foin. Cette quête - à
jamais inachevée - de cette démocratie introuvable ne peut que
perpétuer la transition et faciliter la déification des individus, la
personnification de l´autorité de l´Etat et l´atrophie
institutionnelle. Le cadre est idéal pour la culture du mysticisme
politique et l´art de flatter les bas instincts populaires
convertibles, au besoin, en argument d´ultime instance. Il est aussi
propice à la gestation des plus odieuses hypocrisies et des mensonges
les plus abjects. Dans une telle situation, les dirigeants ont toute la
latitude pour s´enorgueillir d´être des champions de la liberté
d´expression ou du droit à la parole, tout en s´autorisant eux-mêmes le
droit à la sourde oreille. Hélas ! , Haïti s´enfonce dangereusement
dans cette forme singulière de gouvernance politique et tous les faits
tendent à le prouver. Nos dirigeants feignent d´être aveugles et
sourds. L´environnement succombe, ils ne le voient pas. La vie tend à
devenir impossible en Haïti, ils ne s´en rendent pas comptent. Et le
comble, ils n´écoutent pas les cris de ces femmes que les bandits
violent impunément à Martissant, à Soray ou à Cité Soleil, ils
n´écoutent non plus les clameurs des parents de ces enfants, de ces
hommes d´affaire, de ces jeunes professionnel(les), bref, de ces
innocent(e)s qui sont kidnappé(e)s, rançonné(e)s, maltraité(e)s et
tué(e)s.Les deux principaux chefs de l´exécutif
s´arrangent systématiquement pour souffler le chaud et le froid dans
leur prise de position sur cette brutale insécurité qui met à genoux la
société haïtienne. On se rappelle que, sous la pression du Parlement et
de certains diplomates, M. le Président a effectué une sortie
catastrophique à Cité Militaire pour clamer depuis les toits en
terrasse que les bandits n´avaient qu´une alternative « remettre leurs
armes ou mourir ». Un mois plus tard, M. le Premier Ministre a fait
savoir à qui bon veut l´entendre qu´il est prêt à dialoguer avec ces
mêmes bandits. Récemment, notre Président disait, pour la consommation
de l´opinion publique, qu´il faut tout faire pour neutraliser les
« fabricants de malheur ». Et, comme pour se moquer de nos dirigeants,
les bandits annonçaient, il y a une semaine la reprise de la terreur
par la mise en branle d´une nouvelle opération baptisée « Opération
Bagdad II ». Depuis lors, on a enregistré une remontée fulgurante des
actes de violence. Et devant la tournure que prennent les choses, il
faut s´attendre à une nouvelle déclaration de nos dirigeants, car pour
eux l´insécurité peut se laisser résoudre par la vertu magico-mystique
du verbe politique, distillé à souhait au gré de la conjoncture et en
fonction de ce que la communauté internationale aimerait entendre.Il y a de quoi se confondre dans cette
logique yo-yo utilisée par le pouvoir en place pour faire face à ce
cuisant problème. A première vue, on pourrait dire que le gouvernement
semble vouloir s´emmêler les pieds en s´acharnant à chercher une chose
et son contraire. Il affirme œuvrer pour attirer des capitaux
étrangers, susceptibles de contribuer substantiellement à la croissance
économique du pays et à la création d´emplois durables. Mais, en même
temps, il se montre étonnamment hésitant à créer les conditions
minimales de sécurité sur lesquelles aucun investisseur potentiel n´est
disposé à transiger. Il ressasse des arguments peu convaincants pour
différer toute action concrète pouvant contribuer valablement à réduire
le niveau d´insécurité dans le pays et dans la capitale en particulier.
Nos dirigeants se veulent Runcimaniens et font croire - à l´instar de
Valdés, de Ribero et consorts - que les vols, les assassinats et les
kidnappings ne sont que le résultat de l´ampleur des inégalités qui
existent au sein de la société haïtienne. Comme pour dire à la société
qu´elle doit se préparer à vivre encore pendant de longues années avec
ces formes de violence car la cause principale qui les sous-tend ne
disparaîtra pas du jour au lendemain. Et l´aspect le plus cynique de la
question est que tous les tenants de ce discours savent qu´au fur et à
mesure que les bandits prennent goût à gagner des centaines de milliers
de dollars sans effort et sans aucune forme de risque, rien ne leur
portera à changer de comportement. Donc, inutile de chercher dans des
postures idéologiques les vraies raisons qui poussent le gouvernement
en place à adopter cette approche obscure pour faire face à
l´insécurité ; car qu´on soit de gauche ou de droite on doit savoir
qu´il faut réagir avec fermeté quand des situations franchissent ou
tendent à franchir le seuil de l´inacceptable. Il faut voir deux choses
dans les appels récurrents au dialogue avec les bandits. Primo, c´est
une stratégie qui traduit un mépris et une insensibilité caractérisés
pour les innombrables victimes de l´insécurité et secundo, il y a aussi
là-dedans un calcul politique de court et de moyen terme.On ne sait par quelle démence
idéologique, certains osent affirmer que le phénomène de kidnapping en
Haïti est une autre dimension dans la manifestation de la lutte des
classes. Les personnes victimes, disent-ils sans plaisanterie, sont
soit de la bourgeoisie soit de la petite bourgeoisie ; donc des ennemis
du peuple. En vérité, ces « marxistes » enténébrés, aimant à la folie
l´illustre penseur (Marx) tout en n´ayant rien compris dans sa pensée,
le gratifient involontairement d´une seconde mort. L´interprétation
maladroite de la théorie de la lutte des classes (telle que nous le
rapportons), nous l´avons entendue pour la première fois de la bouche
d´un « prof » d´université. Nous avons été franchement abasourdi. A
l´entendre, c´était comme si les fils du peuple s´étaient tous
constitués en une armée de kidnappeurs pour marcher à l´assaut de la
bourgeoisie et de ses alliés à coup de séquestration, suivie de
libération contre rançon ; question de provoquer - à marche forcée -
une translation des patrimoines financiers des classes possédantes aux
classes défavorisées. Cette lecture artisanale des choses nous a
longtemps préoccupé jusqu´à ce que nous arrivons à nous rendre compte
qu´il n´est autre que le dual de l´argument tenu par ceux qui disent
que le kidnapping, dans sa version haïtienne, se justifie par les
inégalités sociales.Tout compte fait, il fallait bien se
rendre à l´évidence que la MINUSTAH de (Gabriel) Valdés, de (Heleno)
Ribero et consorts s´est inscrite aussi dans cette lignée-là et il faut
comprendre, du même coup, pourquoi l´actuelle équipe au pouvoir,
bénéficiaire par ricochet des retombées politiques de cette vision, a
du mal à s´en débarrasser. La croyance en de telles bizarreries rend
inévitablement insensible aux douleurs des victimes, car on finira par
penser, en fin de compte, que celles-ci ne font que recevoir leur juste
châtiment pour avoir contribué à laisser les bidonvilles dans la
crasse. Cette croyance incite aussi au mépris de tous ceux ou toutes
celles qui ont été kidnappé(e)s, torturé(e)s, violé(e)s ou tué(e)s
parce qu´ils (elles) sont des ennemis du peuple. En ce sens, dialoguer
avec les bandits entre dans l´ordre normal des choses puisqu´ils mènent
un « juste combat »...L´autre pan de notre hypothèse est que
la stratégie de l´exécutif s´inscrit dans un calcul politique égoïste.
En effet, ce n´est plus un secret de polichinelle qu´autour du
Président il y a une lutte acharnée pour sa succession. Monsieur le
Premier Ministre, tout le monde le sait, porte en lui une vocation
présidentielle irrépressible. En meeting public comme en audience avec
ses proches, il ne rate aucune occasion pour la manifester, sachant que
son chef l´a déjà choisi in petto. C´est un désir qui le tabasse comme
une démangeaison dans un quelconque endroit du corps peu accessible aux
ongles. Le contenir, paraît-il, lui fait plus de mal que de se laisser
aller - sans retenu - aux manœuvres peu orthodoxes qui l´exposent à la
risée des observateurs attentifs. En fait, ce n´est pas un problème en
soi qu´un homme intellectuellement bien formé nourrisse l´ambition
d´être Président de son pays. Cela pourrait même témoigner d´un sens
élevé du sacrifice. Mais ce qui n´est pas compréhensible c´est
l´acharnement de notre chef de gouvernement à marchander les bonnes
grâces des bandits de grand chemin dans l´espoir de mettre à son
service leur « force de frappe » à l´occasion des futures joutes
présidentielles ; alors que, dans le contexte actuel, on s´attendait
plutôt à ce qu´il fasse montre de sa capacité à concilier éthique,
patriotisme éclairé, sens élevé du devoir et stratégie politique pour
accéder au fauteuil convoité.Poursuivant aveuglement son instinct de
déraison politique, il a fait feu de tout bois et a juré par les grands
dieux pour faire croire à tout le monde que leur décision d´intégrer,
Samba Boukman, un présumé criminel, dans une commission aussi
importante que la CNDDR, est la meilleure de toutes les options
envisageables. Aussi étrange que cela puisse paraître, des gens réputés
éclairés l´ont fermement appuyé dans cette démarche. Mais, advenant que
l´on accepte pour vraie cette façon de faire, on pourrait pousser
encore plus loin le ridicule en créant d´autres structures du même
genre et en y intégrant de sinistres personnages comme Amaral,
BlackTouTou, TiLou, YoyoPiman, TouMouri, bref, tous ceux-là qui ont
constitué le haut commandement de l´Opération « Bagdad I » et qui se
sont rendus célèbres pour les atrocités qu´ils ont infligées à la
population haïtienne. Ainsi, pour la consommation de la communauté
internationale et des bailleurs de fonds, on verrait la ré-affectation
de ces « guerriers intouchables » à des taches leur permettant de jouir
d´un repos « bien mérité ». En contrepartie, ils accepteraient le
respect d´une trêve pour une durée négociée. Et, pour le malheur de la
démocratie, on constatera la re-mobilisation de ces seigneurs du crime
à l´approche des élections présidentielles de 2010. Enfin..., même les
plus incrédules pourront constater jusqu´où peut aller un politicien
haïtien quand il se laisse emporter par un désir immodéré du pouvoir.Contact : golius@excite.com
[1] Economiste et Doctorant en Gouvernement et Administration Publique
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